du 28 janvier au 8 février 2020
Relâches les 2 et 3 février
Supervision
mise en scène Anne Théron
Le projet
Durée 1h10
Horaires 20h / jeudi 19h / samedi 16h
Chorégraphie Claire Servant
Scénographie Anne Théron, Barbara Kraft
Lumières, son, régie Mickaël Varaniac-Quard
Administration / Diffusion Bérénice Marchesseau, bureau de production Gingko Biloba
Production Compagnie les productions Merlin
Coproduction Université de Strasbourg, TNS – Théâtre National de Strasbourg
Avec le soutien du Carreau du Temple - Paris, de la MC93 - Bobigny, et de la Ferme du Buisson
La compagnie Nationale Les Productions Merlin est conventionnée par la Drac Nouvelle Aquitaine Sonia Chiambretto est représentée par l’ARCHE – agence théâtrale.www.arche-éditeur.com
Texte
Sonia Chiambretto
« À GENOUX ! LES BRAS EN L’AIR ! ACCROUPI ! EN TORSION LATÉRALE ! CHAUD DEVANT, CHAUD ! À GENOUX ! LES BRAS EN L’AIR ! ACCROUPI ! EN TORSION LATÉRALE ! EXÉCUTION !
Les Productions Merlin
"La mise en scène comme acte d'écriture"
La compagnie « Les Productions Merlin » a été créée par Anne Théron, auteure et metteure en scène.
"Auteure à l’origine, plus j’avance dans mon métier de metteure en scène, plus je suis concernée par ce que j’appelle « l’écriture de plateau » dont l’ambition est de créer des objets vivants - simple parole ou système complexe de sons et d’images - où le spectateur est convié à un cheminement personnel.
Dans une mise en scène, peu importe les outils utilisés et la nature des emprunts à d’autres pratiques artistiques, seule compte la construction d’un univers qui fonctionne sur une spatialisation et une temporalité au-delà de la simple linéarité de l’histoire. Un objet vivant propose le champ, c’est à dire l’action, son espace, ce qui en est montré, et le hors-champ, l’extérieur, cet invisible qui permet au visible d’exister comme l’obscurité révèle la lumière.
La mise en scène devient donc un acte d’écriture en soi.
Le rôle de l’interprète est primordial dans cette construction car c’est lui qui donne sa crédibilité et sa force à l’univers imaginé.
« Contentez-vous de dire le texte, mais dites-le bien. », répétait Thomas Bernhard. Aborder le texte pour le faire entendre. Le mettre en scène pour y découvrir dans ses plis et replis ce qui n’est pas dit, n’appartient pas à la langue mais à la sensation."
Anne Théron