Mise en scène et dramaturgie Amahí Saraceni
Musique et création du dispositif musical Alvise Sinivia
Avec Vittoria Scognamiglio, Alvise Sinivia et Éloïse Vereecken
20h mardi, mercredi et vendredi
19h jeudi
16h samedi
Le projet
Texte d'après Le Testament de Marie Colm Tòibìn
Texte d'introduction Vittoria Scognamiglio et Amahí Saraceni
Musique et création du dispositif Alvise Sinivia
Mise en scène et dramaturgie Amahí Saraceni
Avec Vittoria Scognamiglio, Alvise Sinivia et Éloïse Vereecken
Scénographie Franck Jamin
Lumières Éric Wurtz
Son Clément Hubert
Costumes Consuelo Zoelly
Traduction en italien et napolitain Andrea De Luca, Vittoria Scognamiglio
Adaptation en italien et en français Amahí Saraceni
Avec la collaboration de Anabel Strehaiano pour la scénographie - Carlo Menè (Italie), Stéphane Fritsh (France) pour la lumière - Renato Barattucci (Italie), Louise Blancardi (France) pour le son. Construction du décor Ricardo Taborrelli, Francesco Christini
Sous Titres Amahí Saraceni, Jocelyne Desverchère, Danièle Flis.
Dispositif sous-titres Hugo Fleurance et Marco Cicolini. Assistante Amélie Charbonnier. Régie générale Thierry Débroas
Création en France au Théâtre 14 du 8 au 19 mars 2022- Présentation aux professionnels les 29 et 30 janvier 2021
Production Théâtre de Léthé à Paris Collectif 2 plus-France. Coproduction ARTINVITA festival international des Abruzzes-Italie. Résidence de création au Théâtre Comunale di Orsogna-ARTINVITA avril/mai 2019. Résidence de création au Théâtre 14 janvier 2021. Avec le soutien de la SPEDIDAM, du studio de photo « Le Petit oiseau va sortir » et du théâtre de la Bastille.
Le dispositif musical a été créé à la Villa Médicis par l’artiste Alvise Sinivia lors de sa résidence en 2016/17.
Je suis née en Argentine d’une mère grecque née à Marseille, d’un père italien, d’une
grand-mère belge, d’une arrière-grand-mère arabe des Balkans. Mes choix artistiques
sont le reflet des langues et des accents qui m’habitent. Marie, seule, à l’écart du monde, dans un lieu protégé, tente de s’opposer au mythe que forgent les anciens compagnons de son fils. Ils dressent un portrait qu’elle ne reconnaît pas et veulent bâtir autour de sa crucifixion une légende qu’elle refuse.
Le texte est au-delà de toute notion de religion, il nous parle d’immigration, de l’arrivée des « idoles » factices, d’un monde qui s’écroule, de la distance qui parfois sépare les générations. L’écart entre le jeu néo-réaliste de Vittoria Scognamiglio et l’univers contemporain apporté par Alvise Sinivia et Éloïse Vereecken m’intéressait, comme un passage, une opposition, une incompréhension entre une génération passée et une à venir. La puissance de la musique et le visuel des pianos désossés d’Alvise Sinivia, tels des instruments anciens presque archaïques font résonner au sens propre tout l’espace, et tissent les liens entre une histoire ancestrale et notre modernité.
Amahí Saraceni